Encadrement des stages : "Il faut une loi incitative pour les TPE-PME"

Christophe Praud, président du Centre des Jeunes Dirigeants d'Entreprise
Christophe Praud, président du Centre des Jeunes Dirigeants d'Entreprise © DR
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Elodie HUCHARD
VOTRE CHOIX D’ACTU DU 19 FEVRIER – Un texte de loi est aujourd’hui débattu à l’Assemblée nationale afin d’encadrer les stages dans les entreprises.

Chaque jour avec "Votre choix d’actu", Europe 1 vous propose de définir un thème qui sera approfondi dans Europe midi – Votre Journal animé par Wendy Bouchard.

Dès 9h, rendez-vous sur la page d’accueil d’Europe1.fr pour voter. Vous pouvez le retrouver sur www.europe1.fr/Info/Votrechoixdactu

>>> Mercredi 19 février, vous avez été 63% à faire "Votre choix d’actu"  sur l’encadrement des stages par la loi. Christophe Praud, président du Centre des Jeunes Dirigeants d’Entreprise expliquait dans Europe midi – Votre journal qu’il ne faut pas une seule loi sur ce sujet. Selon lui, cette problématique a deux enjeux. Le premier est de "lutter contre les abus", avec des stagiaires qui sont parfois "des emplois déguisés". Le nombre de stagiaires a d’ailleurs doublé en dix ans. Le deuxième enjeu, pour l’entrepreneur est de "créer les conditions pour que tous les jeunes trouvent des stages". Il souligne que les grands groupes n’ont en général aucun mal à trouver des stagiaires et atteindre leurs quotas, mais la situation est différente pour les Très Petites Entreprises (TPE) et les Petites et Moyennes Entreprises (PME).

Encadrement des stages : "il faut une loi...par Europe1fr

Christophe Praud évoque la possibilité de deux lois : l’une "défensive" pour éviter les abus dans les grands groupes, et une autre "offensive" pour "créer l’écosystème pour que les jeunes qui veulent aller dans les grands groupes aillent dans les TPE – PME" avec des conditions "incitatives". Il explique en effet que les quotas ne sont pas applicables dans ces entreprises qui ne pourraient gérer d’une part les dépenses liées aux stagiaires et l’embauche de nouveaux salariés. Le président du CJDE demande également que les stages soient plus encadrés, et se déclare contre le délai de carence de deux mois, en dessous duquel les stagiaires ne touchent pas d’indemnités. "Si les gens qui votent les lois passaient par des stages en TPE, PME, ça irait beaucoup mieux" ironise-t-il.