Électroménager : FagorBrandt dépose le bilan

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avec AFP , modifié à
EMPLOI - Comme redouté, le groupe a demandé mercredi sa mise en redressement judiciaire.

La décision est tombée : le fabricant d'électroménager FagorBrandt, filiale française du groupe espagnol Fagor qui emploie 1.800 salariés, a annoncé mercredi en Comité central d'entreprise (CCE) qu'il déposait le bilan et était placé en redressement judiciaire. En difficulté financière et ne pouvant payer ses fournisseur, le groupe était sur la sellette depuis que sa maison-mère espagnole, la coopérative basque de Mondragon, a annoncé mercredi 31 octobre qu'elle renonçait à la sauver.

Faute d'avoir trouvé un financement pour se relancer, FagorBrandt baisse donc le rideau en attendant un sauveur. "FagorBrandt a annoncé son intention de déposer une cessation des paiements avec placement de l'entreprise sous protection judiciaire", a annoncé Thierry Léonard, directeur général de FagorBrandt, précisant que la demande sera déposée d'ici à jeudi soir au tribunal de commerce de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine.

Fagor, c'est quoi ? Il s'agit du premier fabricant d'électroménager en France, qui produit également d'autres marques : Vedette, Sauter ou encore Brandt. Mais le groupe a vu ses ventes chuter, sous le coup de la crise économique, particulièrement vive en Espagne, et de la concurrence de plus en plus féroce des fabricants asiatiques.

1.806 emplois menacés. Le groupe emploi 221 salariés à Vendôme, dans le Loir-et-Cher, 339 à La Roche-sur-Yon, en Vendée, 106 à Aizenay, en Vendée, et 523 à Orléans, dans le Loiret. Tous sont au chômage technique depuis la mi-octobre. La filiale française du groupe espagnol Fagor compte aussi 342 salariés à Rueil-Malmaison, 235 au centre du service après-vente situé à Cergy-Pontoise, dans le Val-d'Oise, et 40 à Lyon dans une unité de recherche et développement.