Début de grève timide à la raffinerie d'ExxonMobil en Normandie

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Selon la CGT, 50% des personnels en poste mardi matin étaient en grève. © CHARLY TRIBALLEAU / AFP
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avec AFP , modifié à
Si la CGT annonce 50% de grévistes dans les rangs des employés en poste, la circulation des camions autour de la raffinerie est normale juge la direction. 

Un mouvement de grève lancé par la CGT et FO a démarré timidement mardi matin à la raffinerie d'ExxonMobil de Notre-Dame-de-Gravenchon en Seine-Maritime sans perturber le fonctionnement du deuxième site français, a-t-on appris auprès des syndicats et de la direction.

"Un impact" ? "Nous avons 50% de grévistes parmi les personnels postés et cela va avoir un impact sur la production", a affirmé la CGT d'ExxonMobil, par la voix de son porte-parole, Christophe Aubert.  Le porte-parole de la direction, Didier Lutsen, a fait état d'une "dizaine de grévistes". "Mais la situation est très évolutive", a-t-il reconnu. "Les mouvements de camions-citerne se poursuivent normalement", a-t-il ajouté.

Les forces de l'ordre sur place. La circulation des camions qui vont alimenter les stations-service est facilitée par la présence de forces de l'ordre devant le dépôt de carburant de la raffinerie et sur les différents ronds-points routiers qui en commandent l'accès. La consultation du personnel des premières équipes du matin, dès 5h30, s'est déroulée dans une certaine confusion. 

Une grève aussi au port. La CGT reste confiante sur l'évolution du mouvement de grève. "Il y a eu beaucoup de sorties de camions ces derniers jours mais les stocks vont finir par diminuer" a estimé Christophe Aubert. D'autant que la raffinerie risque de ne plus être alimentée prochainement en brut, en raison d'un mouvement de grève, décidé lundi et prenant effet mardi en fin d'après-midi, à la Compagnie industrielle et maritime (CIM) qui opère les terminaux pétroliers du port du Havre et du cap d'Antifer, plus au nord, près d'Etretat.