Coca-Cola rétropédale

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avec agences , modifié à
Le responsable Europe du groupe a démenti la mesure anti-taxe de la branche France.

Beaucoup de bulles… pour rien ? Le président de Coca-Cola Entreprise Europe, Hubert Patricot, a démenti jeudi soir que son groupe allait suspendre un investissement de 17 millions d'euros en France en réponse au projet de taxe sur les boissons à sucres ajoutés dévoilé fin août. Démentant ainsi la mesure de rétorsion pourtant annoncée dans la matinée par la branche France du même groupe Coca-Cola.

Une "erreur de communication" ?

Le président de Coca-Cola Europe a parlé d'une "erreur de communication qui a été commise par notre équipe française, qui a semé la confusion sur l’engagement de Coca-Cola en France", invité sur LCI. "Nous sommes une entreprise responsable, nous l'avons toujours été. Nous continuerons à investir en France", a-t-il certifié. "Les erreurs, tout le monde en fait, ce qui est important, c’est d’avancer maintenant", a conclu Hubert Patricot.

La première annonce faite par Coca-Cola France, qui mettait dans la balance un investissement de 17 millions d'euros dans l'usine de conditionnement des Pennes-Mirabeau, dans les Bouches-du-Rhône, près de Marseille, avait provoqué de nombreuses critiques dans la classe politique. Et une vive inquiétude parmi les salariés.

Une taxe toujours critiquée

Reste que sur le fond, le groupe Coca-Cola, comme les autres entreprises du secteur, est toujours opposé à la décision du gouvernement de taxer les sodas. Cette mesure, qui fait partie des réformes prévues dans le plan d'austérité, doit rapporter 12 milliards dans les caisses de l’Etat.