Brexit : déjà 2.500 emplois promis à l'Ile-de-France, assure Pécresse

La présidente de région Ile-de-France, Valérie Pécresse.
La présidente de région Ile-de-France, Valérie Pécresse. © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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avec AFP , modifié à
En déplacement à Londres, la présidente de région Ile-de-France s'est réjouie des conséquences du Brexit en matière d'emplois dans sa région. 

La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a assuré mardi que 2.500 emplois financiers étaient déjà promis pour sa région en provenance du Royaume-Uni en raison du Brexit. "Brexit : 2.500 emplois annoncés en Ile-de-France, objectif 10.000 emplois directs d'ici 2019. Nous voulons construire la finance de demain à Paris", s'est réjouie Valérie Pécresse dans un tweet publié à l'occasion d'une visite à Londres. 

Un nombre qui pourrait être proche de 4.000. Valérie Pécresse est venue dans la capitale britannique afin de présenter les atouts de l'Ile-de-France à des représentants de 70 sociétés internationales installées à Londres. Son estimation concerne les grandes entreprises du secteur financier mais, en ajoutant les petites sociétés, le nombre d'emplois gagnés pourrait être proche de 3.500 à 4.000, a expliqué Arnaud de Bresson, délégué général de la place financière Paris Europlace qui accompagnait Valérie Pécresse et qui vise un gain total de 10.000 emplois d'ici 2019.

"L'hypothèse d'un hard Brexit est élevée." Face aux incertitudes du Brexit prévu le 29 mars 2019, de nombreuses entreprises, notamment du secteur financier, envisagent de déplacer des emplois du Royaume-Uni et particulièrement de Londres. Elles pourraient bouger vers une ou plusieurs autres grandes villes européennes afin de pouvoir continuer leurs affaires sans entrave sur le continent, quel que soit le résultat des difficiles négociations sur le Brexit entre Londres et Bruxelles.

"Les décisions pourraient bien s'accélérer dans un contexte où beaucoup de ces entreprises considèrent que l'hypothèse d'un hard Brexit est élevée", a précisé Arnaud de Bresson. Dans ce contexte de concurrence entre les capitales européennes, Paris se contentait jusqu'à cet été d'une promesse de renforcement de la présence de la britannique HSBC. La capitale française a néanmoins engrangé depuis la rentrée quelques engagements de banques qui prévoient d'y amener quelques activités, comme Bank Of America, JPMorgan, Citigroup ou Morgan Stanley.