Avec la suppression de la cotisation chômage, les salaires vont augmenter en octobre

© MYCHELE DANIAU / AFP
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Olivier Samain, édité par Grégoire Duhourcau , modifié à
A la fin du mois d'octobre, tous les salariés français, hormis les fonctionnaires, constateront une augmentation de leur salaire net, grâce à la suppression de la cotisation chômage.

Une bonne surprise vous attend sur votre fiche de paye à la fin du mois d'octobre. Grâce à la suppression de la cotisation chômage des salariés, le montant inscrit en bas de votre bulletin de salaire sera un peu plus élevé que le mois précédent.

Oui, c'en est fini de la cotisation des salariés à l'assurance-chômage. Il y avait eu une première étape le 1er janvier 2018. En échange de la hausse de 1,7 point du taux de la CSG, il y avait eu la suppression complète de la cotisation maladie des salariés (0,75 point) et la première étape de la baisse de la cotisation d'assurance-chômage (-1,45 point). Soit une réduction globale de 2,20 points du niveau de cotisation. 

3,15 points de cotisations en moins en 2018. Mais il restait encore un petit bout de cotisation chômage (0,95%). C'est ce petit bout qui disparaît à compter de ce lundi 1er octobre. Au total, donc, en cumulant l'étape du 1er janvier et celle du 1er octobre, le taux de cotisations sociales a diminué de 2,20 points + 0,95 point, soit -3,15 points.

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Et qui dit cotisation en moins, dit salaire net en plus. Alors nous avons demandé au plus gros éditeur de bulletins de paye en France, la société ADP, de faire tourner ses machines pour avoir une idée de ce que ça va représenter pour trois niveaux de salaire différents.

15 euros de plus pour un salarié au Smic. Résultat : un salarié payé au Smic verra son salaire net augmenter de 15 euros. Un salarié qui gagne 2.000 euros brut par mois découvrira 19 euros supplémentaires en bas de sa fiche de paye. Enfin un cadre qui gagne 4.000 euros brut aura droit, lui, à 36 euros de salaire net en plus.

Tous les salariés sont concernés par cette mesure, mais pas les fonctionnaires. Pour eux, pas de baisse de cotisations en échange de la hausse de la CSG. Simplement une compensation à l'euro près de la hausse de la CSG (et ça, c'était dès janvier).