Airbus Group supprime 1.329 postes

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avec AFP , modifié à
EMPLOI - La branche "Défense et Espace" voit son carnet de commande se réduire.

L'info. Si la branche aéronautique civile d'Airbus se porte bien, sa division "Espace et Défense" va un peu moins bien. Face à une carnet de commandes qui se réduit, le groupe Airbus a donc décidé de regagner en compétitivité et annoncé un plan de 5.800 suppressions de postes. Dont 1.329 en France.

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Une anticipation contestée. "Nous constatons une érosion de notre carnet de commandes sur les activités spatiales et de défense, c'est problématique si nous ne réagissons pas aujourd'hui", a justifié le Directeur des Ressources Humaines d'Airbus Group, Thierry Baril. Selon lui, l'avenir dépendra de commandes hors d'Europe, faute de "grands programmes de développement européens sur les activités défense et espace dans les 10 prochaines années", ce qui impose d'être "toujours plus compétitif que les concurrents". Un point de vue pas vraiment partagé par le délégué CGT, Michel Molesin : il "n'y a toujours aucune justification à ce plan, alors que les salariés sont en surchauffe au travail".

Les villes concernées. En France, les plus grosses coupes se concentrent sur les principaux établissements d'Astrium (Espace)  avec 396 suppressions à Toulouse, 309 aux Mureaux (Yvelines), 213 à Bordeaux et sur celui de Cassidian à Elancourt, dans les Yvelines, qui perdra 411 postes.

Départs volontaires, retraites anticipées ou licenciements ? Si le nombre de postes supprimés est arrêté, la forme que prendront ces suppressions n'est pas encore arrêtée. Ce sera soit des départs volontaires, des retraites anticipées, des mutations ou encore des licenciements. Un porte-parole du groupe a néanmoins rappelé qu'il serait proposé aux personnels touchés environ "1.500 postes chez Airbus et chez Airbus helicopters au cours des trois prochaines années".