La grève s'achève progressivement à la SNCF ce lundi matin, tandis qu'elle se prépare chez les contrôleurs aériens, où elle devrait toutefois causer moins de perturbations que prévu, le principal syndicat du secteur ayant retiré in extremis son préavis de grève. Sur les rails, la SNCF prévoit un trafic "quasi normal à normal" sur le réseau ce lundi, hormis en Ile-de-France, où 4 trains sur 5 circulent en moyenne, a indiqué le groupe ce matin dans un communiqué. Les trains qui permettent aux candidats au baccalauréat de rejoindre les centres d'examen sont particulièrement suivis jusqu'à la fin des épreuves, lundi soir, a précisé la SNCF. Cette grève de 12 jours, la plus longue chez les cheminots depuis 2010, a co�"té, selon la direction de la SNCF, plus de 160 millions d'euros. Dans l'aérien, au moins 75% des vols assurés Du côté du trafic aérien, où les syndicats de contrôleurs appelaient à la grève du 24 au 29 juin, les dégâts devraient être limités, dans la mesure où le principal syndicat de contrôleurs, le SNCTA, a levé hier soir son préavis de grève à la suite de négociations avec l'Etat. Le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, a salué "le dialogue qui s'est établi" avec l'organisation syndicale et a "permis de dégager des avancées qui ont conduit à la levée du préavis". M. Cuvillier a précisé que dans ces conditions, "au moins 75% des vols" au départ de la France devraient être assurés sur cette période. Les perturbations concerneront principalement le Sud de l'Europe et le Maghreb. Les contrôleurs aériens protestent contre le niveau des moyens accordés à la navigation aérienne pour 2015-2019 dans le cadre du projet de "ciel unique européen". Une table ronde sur les enjeux et les évolutions du contrôle aérien sera lancée par M. Cuvillier dans la première semaine de juillet".