Face aux inquiétudes suscitées par les professionnels de l'hôtellerie et de la restauration, le gouvernement a décidé de reporter à 2015 la réforme de la taxe de séjour. Un sursis qui ne rassure pas l'UMIH : elle lance à partir de ce lundi une campagne de sensibilisation baptisée "voleurs de vacances". Alerter l'opinion publique "L'ensemble des acteurs de l'hôtellerie-restauration et du tourisme souhaitent alerter l'opinion publique sur l'impact d'une hausse de la fiscalité sur ce secteur... mais également sur vos prochaines vacances", explique l'Union, rappelant que la filière, déjà durement touchée par la crise économique, emploie plus de 850.000 salariés en France. Selon l'UMIH, le nombre de cafés-restaurants est passé de 200.000 en 1960, à 33.000 actuellement. Initialement, le projet de loi de finances rectificatives pour 2014 prévoyait le relèvement jusqu'à 8 euros du plafond de la taxe de séjour, alors que le niveau actuel est compris entre 0,20 euro et 1,50 euro selon les catégories d'hôtels. Pour mieux répondre aux besoins des professionnels, le gouvernement a promis d'engager des concertations.