Seulement 50% des entreprises créées en 2006 existaient toujours 5 ans après

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www.boursier.com , modifié à
La crise est passée par là...

Que sont devenues les 286.000 entreprises crées en 2006 et qui ont traversé la crise économique ? Une enquête de l'Insee publiée ce mardi, montrent que la moitié d'entre-elles existaient toujours cinq ans plus tard... Le contexte économique rend les entreprises plus fragiles La crise économique de 2008 a "rendu la pérennité à deux et trois ans plus difficile", souligne l'Insee. Le taux d'échec cinq ans après, reste cependant relativement stable (50% contre 47% pour les créations 2002). Au final, 13 % des entreprises qui ont vu le jour en 2006, cessent leur activité entre la première et la deuxième année (contre 12% pour la génération précédente), et 14 % entre la deuxième et la troisième année (contre 13%). Que faire pour maintenir une entreprise en vie ? Au delà de la conjoncture, les résultats de l'enquête montrent que les entreprises individuelles ont moins de chances de survivre après cinq ans d'existence que les sociétés (44% contre 57%). Or la majorité des entreprises qui ont vu le jour en 2006, sont des EI (52%). Le domaine d'activité est également déterminant dans les chances de réussite d'une entreprise, surtout en temps de crise. Son taux de pérennité cinq ans après création, s'élevait en 2011 à 61% dans le secteur des "transports et de l'entreposage", 58% dans "le soutien aux entreprises", 53% dans "les services aux ménages" et "activités immobilières", mais à seulement 47% dans la construction et 45% pour le commerce. Un capital de départ important multiplie les chances de survie Enfin, le capital de départ est un atout majeur pour assurer la pérennité de l'entreprise. Seulement 44% de celles dont l'investissement initial était inférieur à 4.000 euros existaient encore en 2011, contre plus de 60% pour les projets avec un investissement initial d'au moins 40.000 euros. Pour y parvenir, l'INSEE rappelle que les dispositifs de soutien et d'aides sont nombreux (prêt bancaire, exonérations, primes ...). "Après cinq ans, les proportions d'entreprises survivantes sont les mêmes, que le créateur ait ou non bénéficié d'aides", note l'institut ajoutant toutefois : "sachant que les entreprises créées par d'anciens chômeurs ont moins de chances de survivre au-delà des cinq premières années, les aides versées pour le projet ont compensé ce handicap".