L'allongement de la durée de cotisation la retraite ne suffira pas à rétablir l'équilibre du système de retraites, selon de nouvelles simulations soumises au Conseil d'orientation des retraites, rapporte le site Internet des Echos samedi. La durée de cotisation pour la retraite à taux plein a été allongée de 41 ans à 41 ans et trois trimestres pour les assurés nés en 1958, qui partiront en 2020, rappelle le site.
"L'une des pistes de réforme examinées par le gouvernement serait de prolonger cette augmentation après 2020", d'après LesEchos.fr. "On passerait à 42 années de cotisation pour la génération 1962, 43 ans pour la génération 1975. Vers 2060, lorsque les assurés nés en 2000 arriveront à l'âge de la retraite, on frôlerait les 45 ans." Ces nouveaux allongements permettraient des économies "importantes sur le long terme". "En 2060, on atteindrait même l'équilibre pour l'ensemble du système de retraites."
Inégalités sur l'âge des départs
Le Conseil d'orientation des retraites examinera ces nouveaux chiffrages mardi. Par ailleurs, d'après Le Monde, le rapport qui sera adopté montre que, malgré les récentes réformes, "les Français continuent de partir à des âges très différents selon le régime de retraite duquel ils dépendent" : 61,9 ans en 2011 pour les salariés du privé, 62,2 ans pour les commerçants et artisans dépendant du régime des indépendant 63,7 ans pour les professions libérales (médecins, pharmaciens, notaires, vétérinaires...). A l'inverse, les salariés de la SNCF sont partis en moyenne à 55,1 ans, ceux de la RATP à 54,4 ans et les fonctionnaires à 57,1 ans.