"Réaction de Françoise Bonfante à l'interview du 6 février 2014 de Madame Stéphanie Gibaud par Thomas Sotto"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
"Réaction de Françoise Bonfante à l'interview du 6 février 2014 de Madame Stéphanie Gibaud par Thomas Sotto"

J’entends réagir à l’interview de Madame Stéphanie GIBAUD recueillie par Monsieur Thomas SOTTO le 6 février 2014 et diffusée à partir de 7H45 sur EUROPE 1. Alors même qu’il n’est à aucun moment question de moi dans le livre de Madame Stéphanie GIBAUD qui entend dénoncer de prétendues pratiques d’"UBS FRANCE", cette interview, au motif que j’ai été récemment nommée à la commission des sanctions de l’AMF, fait de moi une personne qui aurait été informée sans réagir de prétendues magouilles au sein de cette banque. Il convient d’être précis. Fin 2008, je reçois le courrier d’un collaborateur d’UBS dénonçant des faits de démarchages illicites et d’évasions fiscales. Loin de rester inactive, j’ai réagi en me conformant à la procédure en vigueur au sein du Groupe UBS dans le monde entier. J’ai donc transmis ce courrier à Zurich au service qui, au sein du groupe, a vocation à enquêter sur de telles dénonciations. Il a mené une enquête à laquelle, comme il est de règle, je n’ai pas été associée. La conclusion de cette enquête fut qu’elle n’avait pas permis de trouver de preuve confirmant les accusations portées par ce collaborateur. Ont été saisis de ces faits tant l’autorité de contrôle prudentielle que des juges d’instruction. A aucun moment, je n’ai été mise en cause. Je n’ai même pas été entendue comme témoin dans le cadre de l’instruction en cours. Et si j’ai répondu à des questions de l’autorité de contrôle, c’est dans le cadre de ma fonction de responsable de la filière risques, à laquelle j’ai été nommée en mai 2010, c’est-à-dire postérieurement aux faits dont s’inquiète Madame Stéphanie GIBAUD. C’est dire suffisamment que je n’ai, à aucun moment, été mêlée d’aucune façon à quelque "magouille" que ce soit. Il est par ailleurs inadmissible de laisser entendre que ma nomination à l’AMF est due à un quelconque soutien politique. Je ne manquerai pas de poursuivre en diffamation tous ceux qui se croient autorisés à porter atteinte à mon honneur et à ma considération."