Qui a volé les "cadenas d’amour" ?

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Europe1.fr (avec agences) , modifié à
Des centaines étaient accrochés au Pont des Arts. Il n’y en a plus qu’une quarantaine.

Qui est le coupable ? C’est la question que se posent aujourd’hui des centaines d’amoureux. En balade sur le Pont des Arts, ils ne peuvent que constater la disparition d’une grande partie des "cadenas d’amour" qui étaient accrochés depuis un an à la grille des rambardes de la plus romantique des passerelles de Paris.

Les "cadenas d’amour" n’auraient pas été fracturés par la mairie de Paris. "Ce ne sont pas les services municipaux qui sont intervenus", assure un porte-parole même s’il reconnaît que "ce sont bien les services de la voirie qui ont juridiction sur le pont des Arts". D’autant que selon nos informations les autorités municipales n’avaient pas envisagé d’agir, mais simplement d’observer le phénomène dans un premier temps.

La Préfecture de police, interrogée au sujet de la mystérieuse disparition des "lovelocks", explique qu'on ne lui a rien demandé, qu'elle n'est au courant de rien et que personne n'a été surpris sur le pont un coupe-boulon à la main. Pourtant, le fautif a forcément pris beaucoup de temps pour fracturer incognito ces symboles de l’amour pour de nombreux couples ou n'a pas agi seul.

Attacher des "cadenas d’amour" à un pont n’est pas une spécialité parisienne même si les amoureux se donnent rendez-vous sur deux sites : le Pont des Arts et la Passerelle Léopold Sédar-Senghor. Elle existe aussi à Rome, Moscou ou encore Tokyo.

- Que pensez-vous de la disparition des "cadenas d'amour" sur le Pont des Arts ?