Prélèvements bancaires : la réforme SEPA entre en vigueur, attention aux arnaques !

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www.boursier.com , modifié à
L'UFC Que Choisir met en garde les consommateurs, contre le manque d'informations délivrées par les banques sur cette nouvelle réglementation.

SEPA. Quatre lettres qui ne disent pas grand chose au consommateur, et pourtant... Il s'agit de la nouvelle réforme européenne sur les prélèvements bancaires, qui entrera pleinement en vigueur le 1er ao�"t prochain (initialement prévue en février). Dans une étude publiée mercredi, l'association de consommateurs UFC Que Choisir déplore le manque d'informations des banques et met en garde les clients contre un système qui pourrait leur co�"ter cher. Manque d'informations "Le règlement SEPA adopté en 2012 vise à créer un véritable marché unique européen pour les paiements", rappelle la Commission européenne. Dès cet été, tous les virements en euro se feront donc sous le même format, dans le but de simplifier les démarches. Bruxelles assure que le système est sécurisé et transparent. L'UFC Que Choisir dénonce pourtant "le manque persistant d'information sur les mécanismes de sécurité et sur les frais". Avec ce nouveau système, le client a notamment la possibilité d'établir gratuitement "la liste blanche" des organismes autorisés à effectuer des prélèvements sur son compte. Or, "seules 2 des 128 banques étudiées indiquent les listes sécurisées, les autres (...) mentionnant les listes sur leur site n'en révèlent pas le co�"t dans leurs brochures, entraînant ainsi un risque de tarification arbitraire", regrette l'association. Des frais facturés, sans justification L'UFC a également pu constater que certaines banques facturent l'information délivrée le plus souvent par courrier et qui est censée être gratuite ! C'est le cas notamment du Crédit Agricole (5,2 euros en moyenne). Autre élément pointé du doigt : la facturation des frais de mise en place, pratiquée par 37 établissements sur 128, alors même qu'ils "ne gèrent plus les mandats". Face à ses manquements - déjà signalés en début d'année - l'association de consommateurs demande des sanctions de la part de  l'Autorité de contrôle prudentiel. Elle met également un kit d'informations à disposition du public.