Peu de prises de risques sur les marchés avant l'élection américaine

  • Copié
www.boursier.com , modifié à
Les investisseurs attendent l'issue d'un scrutin qui s'annonce serré...

Une séance timide à Wall Street , prudente en Asie... La tendance devrait être la même ce mardi en Europe avant l'élection présidentielle aux Etats-Unis. Le caractère très serré du scrutin, avec des sondages donnant Barack Obama et Mitt Romney au coude à coude, n'incite pas les investisseurs à prendre des positions significatives avant les résultats attendus dans la nuit de mardi à mercredi... Aux Etats-Unis, le suspense pourrait rester entier, même bien après la fermeture des bureaux de votes. Au moins 120 millions d'Américains sont invités à se prononcer, soit pour prolonger le mandat du démocrate Barack Obama de quatre ans, soir pour laisser la place au républicain Mitt Romney. Depuis un mois environ, les instituts de sondages peinent à départager les deux candidats. Barack Obama a perdu beaucoup de points après son premier débat télévisé du 3 octobre, apparaissant absent face à son adversaire, ce qui l'a donné "perdant" de ce duel aux yeux des observateurs. Il semble néanmoins disposer d'un léger avantage dans les fameux "swing states", ou Etats bascules, dont le vote sera déterminant. Ainsi, le président sortant aurait gagné de l'avance dans l'Ohio, un des plus importants d'entre eux. Les bureaux de vote commenceront à fermer à 18 heures (23 heures GMT, minuit à Paris) dans l'Indiana et le Kentucky, les autres Etats suivront dans les six heures. Les démocrates devraient conserver leur majorité à la chambre haute tandis que les républicains devraient maintenir leur domination acquise en 2010 sur la chambre des représentants. Une situation qui promet, quel que soit le vainqueur, un risque de blocage dans la collaboration entre la Maison blanche et le Congrès dans les mois à venir. La question de l'économie a été omniprésente durant la campagne, en raison de la faible croissance américaine mais également en raison d'une persistance du chômage qui s'établit à 7,9%. De l'issue de ce scrutin dépendra la politique menée pendant les quatre prochaines années en matière budgétaire, fiscale, et sociale, mais aussi dans les secteurs de la santé et de la politique étrangère.