PSA-syndicats : refus d'un "passage en force"

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avec AFP

Les représentants syndicaux de PSA sont arrivés jeudi matin au siège du constructeur automobile à Paris, où s'est ouvert à 8 heures un comité central d'entreprise extraordinaire, décidés à s'opposer à un "passage en force" d'une question ayant trait aux mobilités internes.

"La direction essaie de passer en force, en mettant à l'ordre du jour du CCE la question des mobilités internes" pour Rennes (1.400 emplois supprimés) et Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis, 3.000 emplois), a déclaré Jean-Pierre Mercier, délégué central CGT.

"Ils veulent passer en force et proposer des mobilités pour les gars d'Aulnay et Rennes, sans condition ni garantie. Ils les prennent au piège et essaient de vider l'usine d'Aulnay avant même le debut des PSE", plans de sauvegarde de l'emploi, suspendus pour l'instant.

M. Mercier a critiqué "le double discours" de Phillipe Varin, président du directoire de PSA, qui "pour le gouvernement et le public parle de discours exemplaire, et dans les faits essaie de passer en force", a-t-il estimé.