Philippe Varin, président du directoire de PSA, qui vient d'annoncer la suppression de 8.000 postes et la fermeture de son usine d'Aulnay-sous-Bois, a estimé jeudi sur Europe 1 qu'il n'y avait "pas d'alternative". "Nous sommes face à une nouvelle donne sur le marché européen", a-t-il indiqué, ajoutant : "nous perdons en trésorerie chaque mois 200 millions d'euros".
"Tergiverser conduirait à de grands périls et on ne peut pas attendre", a assuré Philippe Varin.
Concernant le site d'Aulnay, Philippe Varin s'est voulu rassurant, promettant que les salariés se verraient proposer pour moitié un poste sur le site de Poissy, et pour l'autre moitié un poste "sur le bassin d'emploi". "Nous n'allons pas vendre le terrain, nous allons être à la manœuvre pour réindustrialiser le site". "Nous aurons nous-mêmes quelques activités à mettre et nous allons trouver d'autres activités pour proposer un emploi à 1.500 salariés d'Aulnay".