Nicolas Sarkozy monte à son tour au créneau, alors que se poursuivent les perturbations liées à la grève des agents de sécurité aéroportuaire. La porte-parole du gouvernement, Valérie Pécresse, a indiqué à la mi-journée que le chef de l'Etat avait mis le dossier sur la table en conseil des ministres. Selon elle, il "a insisté sur le fait que le gouvernement ne pouvait pas laisser prendre en otage les vacances des Français". "Il a demandé aux ministres d'être extrêmement attentifs à l'évolution de la situation et de prendre toutes les mesures nécessaires et opportunes compte tenu de cette évolution", a ajouté Valérie Pécresse dans son compte-rendu. Elle a répété que le gouvernement soutenait la proposition de loi qui étend au secteur aérien le système d'alerte et de déclaration préalable des grévistes quarante-huit heures à l'avance dans les transports publics. La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a réaffirmé le souhait du gouvernement d'assurer "les fonction de sécurité dans les aéroports, y compris en ayant recours aux forces de l'ordre si la grève devait se poursuivre en cette période de grands départs". Un nouveau point sur le conflit doit se tenir dans les heures qui viennent...