Michelin signe un accord de compétitivité

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avec AFP

Le fabricant français de pneumatiques Michelin a indiqué lundi avoir signé un accord cadre avec deux syndicats, la CFDT et la CFE-CGC, afin de pouvoir faire face à une éventuelle baisse d'activité dans ses usines en France. Cet accord, d'une durée de trois ans, doit permettre de "gérer le plus sereinement possible les baisses d'activités", a expliqué une porte-parole, alors que toutes les usines du géant du pneumatique en France ne tournent pas à plein.

Il prévoit que les salariés puissent ne pas travailler pendant 15 jours ouvrés, tout en étant payés à 100%, en cas de baisse d'activité. Dans les périodes de redémarrage, le salarié devra "rendre" ces journées à hauteur de 75%. C'est-à-dire que pour quatre journées non travaillées et payées, il devra ensuite "rendre" trois jours dans les quatre années qui suivent. "Le but est d'anticiper au maximum les baisses de régime, avec un accord de flexibilité qui arrive en amont", a insisté la porte-parole.

Cet accord doit à présent être approuvé sur les différents sites concernés en France pour pouvoir entrer en vigueur.