Les syndicats de PSA sous le choc

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avec AFP

Les syndicats de PSA Peugeot Citroën, qui a annoncé jeudi la fermeture de l'usine d'Aulnay en 2014 et un plan global de 8.000 suppressions de postes en France, ont qualifié ces décisions de "dramatiques", la CGT parlant "de crime social" au sujet d'Aulnay.

Jean-Pierre Mercier, délégué CGT, a dénoncé "douze mois de mensonge" de la part de la direction à propos de l'usine de Seine-Saint-Denis. "La lutte va démarrer maintenant", a-t-il ajouté, en estimant qu'"en temps de crise économique, c'est un crime social de fermer une usine". "On est en droit de demander au gouvernement d'intervenir", a-t-il ajouté, en le jugeant "passif".

Selon Franck Don, de la CFTC, la situation est "dramatique". "Nous sommes convaincus que la stratégie de montée de gamme va amplifier et accélérer les pertes d'emplois sur le territoire, des emplois perdus à jamais". En outre, selon lui, "la baisse des effectifs en recherche et développement est gravissime et n'augure rien de bon pour l'avenir".