Il n'y aura pas de grève dans les aéroports au mois de mai... Le syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a finalement levé son préavis vendredi matin. Le mouvement était programmé pour quatre semaines, du 3 au 30 mai. Un compromis L'objectif des pilotes était de protester contre la loi Diard, adoptée en 2012, qui oblige les grévistes à avertir les compagnies de leurs intentions avec 48 heures d'avance. Plusieurs réunions de concertation se sont tenues ces dernières heures, ce qui semble avoir permis de déboucher sur un compromis. Le SNPL déplorait notamment que des compagnies remplacent désormais les grévistes par des salariés venant d'autres pays d'Europe. Pagaille évitée ? La grève promise par les pilotes promettait de semer beaucoup de désordre dans les aéroports. Ainsi, Air France était monté au créneau en début de semaine, dénonçant un mouvement "inhabituel tant par son amplitude, près d'un mois, que par son mode opératoire" avec des "arrêts de travail décidés par les pilotes concernent des plages horaires cruciales pour la compagnie".