Les partenaires sociaux défilent dans le bureau de Manuel Valls

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Le nouveau Premier ministre reçoit ce vendredi les organisations syndicales et patronales, trois jours après son discours de politique générale...

Manuel Valls reçoit ce vendredi les organisations syndicales et patronales, trois jours après son discours de politique générale. Le nouveau Premier ministre devait s'entretenir à partir de 8h30 avec les représentants de la CGT, de la CFTC, de FO, de la CGPME, puis à partir de 14H30, avec ceux de l'UPA, du Medef, de la CFE-CGC, et enfin de la CFDT à 17H30. Au programme des discussions : la baisse du co�"t du travail, annoncée mardi par Manuel Vall dans le cadre du pacte de responsabilité. Il promet notamment aux entreprises 20 milliards d'euros de crédit d'impôt compétitivité emploi (Cice), 10 milliards d'euros de baisses de cotisations et 8,5 milliards de réduction d'impôts, mais aussi une diminution progressive du taux de l'impôt sur les sociétés et la suppression de plusieurs dizaines de petites taxes à faible rendement. "Urgence de l'économie française" Le président du Medef Pierre Gattaz a "salué" ces annonces cette semaine, tout en admettant "rester sur sa faim", au micro de France Info. "Nous n'avons pas de notions d'amplitude ni de trajectoire définie", s'est en effet plaint le patron des patrons. "Sur 2015 vous n'aurez qu'un milliard de baisse de la fiscalité", a-t-il analysé ; trop peu "par rapport à l'urgence de l'économie française". Du côté des syndicats, les interrogations sont également nombreuses, notamment en termes de contreparties, par exemple sur les créations d'emplois. Seuls deux syndicats, la CFDT et la CFTC, ont signé un accord avec le patronat sur les retours à négocier. La tâche pour les convaincre sera compliquée pour le gouvernement, alors que la grogne continue de monter. Sept syndicats (CFDT, la CGT, la CFTC, la FSU, Solidaires, l'UNSA et la FA-FP (Autonomes) appellent d'ailleurs les cinq millions de fonctionnaires français à manifester et à faire grève le 15 mai, pour exiger l'ouverture de négociations salariales dans la fonction publique et des mesures de rattrapage.