Les "millionnaires français surtaxés" appelés à rejoindre le Mississippi

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www.boursier.com , modifié à
Le gouverneur de cet Etat américain leur déroule à son tour le tapis rouge...

Les riches entrepreneurs français se voient une nouvelle fois dérouler le tapis rouge, et cette fois-ci aux Etats-Unis... Au mois de juin, le Premier ministre britannique David Cameron avait déjà créé la polémique, en de disant prêt à accueillir à bras ouverts les sociétés françaises qui refuseraient de payer les 75% d'impôts que François Hollande souhaite instaurer. Cette fois, c'est au tour du gouverneur du Mississippi, Haley Barbour, d'inviter les "millionnaires français surtaxés" à rejoindre son Etat. La France "taxe tout ce qui bouge" Dans une tribune publiée par le magazine 'Foreign Policy', Haley Barbour ne se prive pas de critiquer le projet de François Hollande, estimant que si cette taxe a été annoncée comme une manière de réduire le déficit de la France, il s'agit en réalité d'un "symbole", censé donner au chef de l'Etat une "couverture politique". A ses yeux, le gouvernement français n'est pas loin de vouloir "taxer tout ce qui bouge". "Mon nom, Barbour, est un vieux patronyme huguenot, et mon arrière-arrière-grand-père Louis Lefleur avait fondé un poste de commerce autour de 1800, qui s'est développé, jusqu'à rejoindre la ville de Jackson, dans le Mississippi, 25 ans plus tard", explique le gouverneur américain dans sa tribune. La première colonie du Missisipi, Fort Maurepas, a été établie par l'explorateur français Pierre Le Moyne d'Iberville en 1699, rappelle Haley Barbour. Le tapis rouge déroulé Fort de cet héritage, il se demande "si les garçons Barbour ne devraient pas monter un 'business' pour attirer les riches Français et les entreprises prospères de France dans le Mississippi". "En tant qu'Etat offrant des impôts bas et une politique pro-entreprise, nous pourrions bien leur dérouler le tapis rouge, et dresser le drapeau tricolore sur Fort Maurepas. Bienvenue, mes amis !", conclut-il. Pour rappel, pendant sa campagne électorale, le président français a proposé d'imposer à hauteur de 75% les revenus dépassant un million d'euros, une mesure qualifiée de "spoliation" ou de "fuite en avant fiscale" par ses détracteurs.