"Les marchés, jamais contents" (Lellouche)

  • Copié
, modifié à

Les marchés financiers, qui ont successivement attaqué les banques, les États européens endettés et enfin leurs plans d'économies, sont comme une fiancée éternellement insatisfaite, a déclaré mercredi Pierre Lellouche. Le secrétaire d'État français aux Affaires européennes a déploré ce qu'il appelle un "jeu", lors d'une intervention devant le Centre d'accueil de la presse étrangère (Cape). "Les marchés, après avoir attaqué les institutions financières (...) se tournent maintenant vers les Etats en disant: 'attention, vous avez creusé des trous'", a-t-il déclaré. Pour lui, même si les pays de la zone euro ont tergiversé et si les choses n'ont pas été aisées entre la France et l'Allemagne, ils sont parvenus début mai à un accord sur un plan de stabilisation de l'euro de 750 milliards d'euros. "Les Cassandre et les spéculateurs ont perdu", a estimé le secrétaire d'Etat. "Le politique l'a emporté."