La mobilisation devrait être soutenue ce mardi, avec près de six enseignants sur 10 (58%) en grève, selon le principal syndicat du primaire, le SNUipp-FSU. D'après les chiffres communiqués par le ministère, 36,8% des enseignants ont annoncé leur intention de faire grève au niveau national, et 69,9% à Paris. Ils réclament le report en 2014 de la réforme qui prévoit le passage à la semaine de quatre jours et demi. Parmi leurs inquiétudes : un nombre insuffisant d'animateurs formés avant septembre pour gérer les activités périscolaires et des inégalités entre les écoles pour mettre en place ces activités. Dès la rentrée 2013 à Paris François Hollande a prôné mardi la "poursuite de la concertation" dans l'Education nationale. "Le dialogue doit continuer de sorte que des réponses puissent être apportées", a déclaré François Hollande lors d'un déplacement aux Archives nationales à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). Bertrand Delanoû souhaite mettre en place la réforme contestée des rythmes scolaires dès la rentrée 2013 à Paris. "Ce sur quoi je persiste c'est la concertation", a déclaré le maire de Paris sur France Info. "J'ai écrit à tous les parents, à tous les enseignants. Je veux que nous allions au bout de ce débat et que nous voyions comment réussir une réforme dans l'intérêt de tous, à commencer par les enfants". Délai jusqu'en mars Au niveau national, l'entrée en vigueur de cette réforme est officiellement fixée à la rentrée 2013. Mais les communes disposent d'un délai, jusqu'en mars, pour demander un report d'un an de la réforme. "Si cette réforme est mauvaise, elle sera mauvaise en 2014 comme en 2013", a estimé Bertand Delanoû. "Nous y travaillons depuis des mois. En fait il y a consensus sur un point, les journées des enfants sont trop chargées et il faudrait étaler sur quatre jours et demi". Le maire de Paris a assuré qu'il mettrait des moyens importants dans la mise en place de cette réforme, notamment en matière de recrutement et de formation...