Les efforts de Carrefour commencent à payer

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www.boursier.com , modifié à
En 2012, le bénéfice net part du groupe a triplé à 1,2 milliard d'euros, notamment grâce aux cessions...

Carrefour entrevoit la lumière au bout du tunnel. Le géant de la grande distribution a vu son chiffre d'affaires progresser +0,9% en 2012, tandis que le résultat opérationnel courant affiche un repli modéré, mais supérieur aux attentes du marché. Enfin, son bénéfice net part du groupe a triplé à 1,233 milliard d'euros, grâce aux  importantes plus-values (1,081 milliard) liées à la cession des activités du groupe . En fin de matinée, le titre gagne 2,8% à la Bourse de Paris, à 21,98 euros. Le groupe réduit sa dette, grâce aux cessions L'an dernier, Carrefour a sorti plusieurs pays de son périmètre, là où il n'était pas en position de force, en Indonésie, en Malaisie, en Colombie, mais également en Grèce. Ces cessions, dont le produit a totalisé 2 milliards d'euros, ont permis de fortement réduire l'endettement net, abaissé de 2,6 milliards à 4,3 milliards d'euros. Parallèlement, il a renforcé ses acquis en Argentine en reprenant 129 magasins. Une politique de relance qui porte ses fruits La politique de relance commerciale menée par Georges Plassat commence à donner des résultats concrets. En France, où les ventes alimentaires s'inscrivent en hausse, Carrefour va poursuivre des plans d'actions dans l'ensemble des formats, avec priorité à l'amélioration de l'offre et de l'image-prix, la rénovation des magasins, le développement des drives et du multi-canal. Dans le reste de l'Europe, la consommation demeure en repli, surtout en Italie et en Espagne. La priorité sera donc donnée aux coûts et à l'adaptation de l'offre. Enfin, le développement dynamique devrait se poursuivre en Asie et en Amérique Latine. Discipline financière stricte La stratégie 2013 du distributeur consistera également à donner un "nouvel élan" au développement des actifs immobiliers. En parallèle de cette stratégie, et en second axe de développement, le groupe veut favoriser la décentralisation et la responsabilisation, en redonnant notamment du pouvoir et de l'initiative aux magasins. Enfin, côté finances, l'objectif principal est le maintien d'une discipline financière stricte, par la stabilité de la politique de distribution de dividende, l'augmentation maîtrisée des investissements, qui devraient atteindre cette année 2,2 à 2,3 milliards d'euros, et le contrôle du besoin en fonds de roulement.