Les Européens inquiets pour leur avenir

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
61% des personnes interrogées pensent que le pire de la crise n'est pas passé.

Les Européens n’ont pas le moral. Ils sont près de deux tiers à penser que le pire de la crise reste à venir en matière d'emploi, et un tiers de ceux qui travaillent sont "très inquiets" pour leur avenir, selon un sondage Eurobaromètre dont les résultats ont été publiés vendredi.

Pour 61% des personnes interrogées, le pire de la crise n’est pas passé. Un tiers (32%) de ceux qui travaillent sont par ailleurs "très inquiets" pour leur emploi. Ils sont encore plus nombreux à craindre que leur partenaire (38%) ou leurs enfants (47%) se retrouvent au chômage.

Sans surprises, c'est dans les pays où l'emploi a le plus reculé (Lettonie, la Lituanie, l'Espagne et l'Irlande) que les personnes redoutent de nouvelles suppressions de postes. L’enquête révèle qu’environ 3,5% des travailleurs européens ont personnellement vécu un licenciement en raison de la crise. Ils sont 24% à connaître un collègue qui a perdu son travail, et 36% ont un ami ou un membre de la famille dans le même cas.

Le sondage a été réalisé entre le 25 mai et le 17 juin par TNS Opinion and Social, qui a interrogé près de 27.000 personnes de plus de 15 ans dans les 27 pays de l'UE, ainsi qu'en Croatie, Macédoine et Turquie.