Le maintien de l'emploi inquiète de plus en plus les salariés européens

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www.boursier.com , modifié à
Sans surprise, surtout dans le sud de l'Europe...

Le moral des salariés européens continue de baisser... Alors que le taux de chômage frôle désormais les 11% au sein de l'Union, ils sont de plus préoccupés par le maintien de l'emploi : 33% des Français citent cette problématique, ce qui représente une hausse de 8 points par rapport à 2008, 44% des Allemands (+10), 41% des Belges (+10), et même 52% des Espagnols (+22). Le baromètre Ipsos pour Edenred, consacré à la motivation et au bien-être des salariés, montre que seuls les Britanniques sont confiants, 31% s'inquiétant du maintien de l'emploi, soit une baisse de quatre points en un an. L'avenir professionnel en danger Au total, 7.200 salariés européens ont été interrogés dans le cadre de cette enquête. Des sondés qui sont plus inquiets qu'en 2012, quand on les interroge sur leur avenir professionnel au sein de leur entreprise ou de leur administration : 43% des Français ne sont pas confiants (stable)? Un chiffre qui fait d'eux les plus pessimistes derrière les Italiens (46%, + 3 points). Le baromètre s'envole quand il s'agit du pouvoir d'achat, puisque 73% des Italiens se disent insatisfaits, devant les Français (67%) et les Espagnols (66%). Les Allemands sont loin derrière avec 33%. Plaisir au travail De quoi rendre les salariés fidèles à leur entreprise : 58% n'envisagent pas de la quitter, ou "pas vraiment", 60% des Allemands et des Espagnols, et 66% des Belges. Ipsos tire plusieurs enseignements de cette étude : pour l'institut de sondage, "certains 'modèles' nationaux résistent mieux que d'autres". D'abord les "environnements 'contractuels' qui savent générer de la reconnaissance vis-à-vis du travail (Allemagne, Belgique) ou l'environnement britannique, qui bénéficie de salariés plus distants/opportunistes, donc potentiellement plus volatiles". Ipsos observe aussi des environnements qui génèrent peu de "reconnaissance" (Italie, Français, Espagne) et qui reposent sur une posture très individuelle du salarié (fierté, implication, plaisir au travail).