Après la Grèce, la France et l'Allemagne, le Portugal a publié mardi les chiffres de sa croissance pour le deuxième trimestre. Le PIB s'est contracté de 1,2% sur la période après un repli limité de 0,1% sur la période janvier-mars. Il s'agit en outre de son septième trimestre consécutif de recul... Doutes sur les capacités de Lisbonne à tenir ses engagements Comme la Grèce et l'Irlande, le Portugal a bénéficié d'un plan d'aide de l'UE et du FMI en mai 2011. En contrepartie, le pays a été contraint à une cure d'austérité drastique, entraînant notamment une diminution des traitements des fonctionnaires et une hausse d'impôts. Conséquence : le gouvernement portugais table sur une contraction du PIB de 3% cette année après -1,6% en 2011, et une aggravation du taux de chômage à 16% en 2013. Début juillet, la Commission européenne a toutefois estimé que le Portugal devrait être en mesure d'atteindre son objectif de déficit budgétaire pour cette année, soit 4,5% du PIB.