Le Parisien a perdu 17 millions d'€ en 2013

  • Copié
avec AFP , modifié à

Le groupe Le Parisien, qui édite le quotidien Le Parisien et Aujourd'hui en France, prévoit une perte nette de 17 millions d'euros pour l'exercice en cours, selon le journal Les Echos qui cite un rapport interne. En 2012, affirme le quotidien économique, la perte nette du groupe s'élevait déjà à 19,6 millions d'euros. Les résultats seraient donc dans le rouge pour la quatrième année consécutive. "Le résultat de l'année dernière compte plusieurs éléments exceptionnels", a relativisé dans Les Echos le directeur général du groupe, Jean Hornain, en citant "le plan de départs volontaires" du Parisien concernant une cinquantaine de personnes, "des travaux de modernisation des bâtiments" ou "le surcoût, pour tous les éditeurs, de la restructuration de la messagerie de distribution de la presse, Presstalis".

Hors ces éléments, "notre résultat opérationnel reste négatif, mais s'affiche à -7 millions d'euros", ajoute le patron du journal cité par le quotidien économique. Ce résultat s'explique en partie par la baisse des revenus publicitaires et des ventes, mais le chiffre d'affaires a progressé d'un peu plus de 3% en 2012, à 221 millions d'euros. Le groupe a aussi investi en 2012 dans un nouveau magazine du week-end, qui a pesé sur les comptes de 2012 mais contribuera aux résultats cette année. Contacté par l'AFP, Le Parisien n'avait pas encore réagi lundi matin à ces informations. Le Parisien-Aujourd'hui en France a vu sa diffusion s'établir à 419.222 exemplaire en juin 2013. Depuis 2007, la diffusion moyenne par an (France payée) a baissé d'environ 13%.

Côté internet, "pour la première fois cette année, les activités numériques devraient contribuer positivement au résultat", selon Jean Hornain, cité par Les Echos. Le groupe Amaury, propriétaire du Parisien, qui édite aussi L'Equipe, a par ailleurs réaffirmé ne pas avoir l'intention de céder des titres. "Ces rumeurs sont infondées. La cession du groupe ou de l'un ou de l'autre de ses actifs n'est pas d'actualité et aucun mandat n'a été donné à aucune banque", a indiqué aux Echos le directeur général du groupe Amaury, Philippe Carli.