Les espoirs d'une embellie s'accumulent pour la Grèce, avec un produit intérieur brut (PIB) en repli de 3,8% au deuxième trimestre, ce qu iconstitue sa plus faible baisse annuelle depuis le troisième trimestre 2010, grâce à un rebond du tourisme. Le service de la statistique Elstat indique que la contraction est inférieure à l'estimation d'ao�"t qui donnait -4,6%. Poids du tourisme Les exportations ont augmenté pour la première fois en cinq trimestres, mais les importations ont fortement baissé, ce qui atteste de la faiblesse de la demande intérieure. Le PIB avait diminué de 5,6% au premier trimestre, ce qui donne pour le premier semestre une contraction annuelle du PIB de 4,7%. La Grèce ne publie pas de variations trimestrielles du PIB. Le tourisme, qui représente 20% du PIB du pays, est en première ligne. Ses recettes, qui avaient baissé de 5% environ en 2012, ont bondi de 15,5% sur la période janvier-mai 2013. Elles sont attendues en hausse de 10% cette année, à 11 milliards d'euros avec un nombre de touristes sans précédent de 17 millions, soit un million de plus qu'en 2012. Croissance du PIB en 2014 ? Les bailleurs de fonds internationaux de la Grèce anticipent une contraction du PIB de 4,2% cette année mais prévoient une croissance de 0,6% en 2014. L'économie a chuté de 23% en termes réels depuis 2008, alors que le gouvernement peine à respecter les objectifs définis par deux plans d'aide internationaux dépassant les 200 milliards d'euros. Le FMI et Athènes estiment qu'il faudra une rallonge de 10 à11 milliards d'euros sur l'exercice 2014-2015. La zone euro pourrait décider d'accorder cette troisième aide à la Grèce en novembre.