La cigarette électronique restera en vente libre

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www.boursier.com , modifié à
Le Parlement européen a rejeté la proposition visant à la classer comme produit médicinal.

Les défenseurs de la cigarette électronique ont obtenu gain de cause... Le Parlement européen a rejeté la proposition visant à les considérer comme un médicament et donc de les vendre uniquement en pharmacie, a fait savoir l'agence de presse Bloomberg. Les Eurodéputés ont préféré encadrer de manière plus stricte l'industrie du tabac. Les utilisateurs entendus L'association indépendante des utilisateurs (Aiduce) de la cigarette électronique, ainsi que l'office français de prévention du tabagisme (OFT) avaient appelé à rejeter la proposition. Pour l'Aiduce, elle constitue une simple alternative au tabac et ne peut donc être considérée comme un médicament. L'OFT craignait pour sa part de freiner certains utilisateurs en classant la e-cigarette comme un médicament. Or, "selon les données scientifiques disponibles (...) les effets irritants et/ou toxiques sont bien moindres que ceux liés à la fumée du tabac", expliquait l'Office. Intérêt économique Le Collectif des acteurs de la cigarette électronique, qui considère l'appareil comme un produit de transition, a également voulu peser dans le débat, rappelant l'importance économique que représente désormais le secteur... Le CACE compte "58 sites internet commerciaux, près de 241 boutiques spécialisées, 12.800 points de vente représentant plus de 2.000 emplois et 1,5 million de consommateurs", écrit-il sur son site internet. D'autres restrictions Le Parlement a revanche adopté deux dispositions centrales du texte. La première prévoit de rendre les images "chocs" obligatoires sur les paquets, alors qu'elles étaient jusqu'ici facultatives. Messages de prévention et illustrations devront par ailleurs couvrir 65% de la surface du paquet minimum. L'utilisation des arômes a également été prohibée, contrairement aux cigarettes "slim".