L'Italie a fortement relevé jeudi son objectif de déficit pour 2013 à 2,9% du PIB contre 1,8%, jusqu'ici et après 3% en 2012. La dette augmentera quant à elle de 40 milliards d'euros sur ces deux ans, en réponse à la récession, a précisé Vittorio Grilli, ministre de l'Economie du gouvernement sortant de Mario Monti. Croissance plus faible Comme pour la France, ces prévisions sont revues en hausse du fait notamment d'une croissance beaucoup plus faible que prévu. Le gouvernement italien vise une contraction du PIB de -1,3% en 2013, contre -0,2% précédemment. Une projection qui demeure bien supérieure à celle des grandes banques et autres organismes. L'agence de notation Fitch, qui a abaissé ce mois-ci sa note de la dette souveraine du pays, anticipe ainsi une contraction de 1,8% de l'économie cette année. La dette de l'Italie sera aussi plus élevée que prévu afin que l'Etat puisse rembourser les dettes commerciales contractées auprès d'entreprises privées.