L'IATA revoit ses perspectives de bénéfice 2012 en hausse pour le secteur aérien

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www.boursier.com , modifié à
L'association table sur un bénéfice de 6,7 milliards de dollars contre une précédente estimation de 4,1 milliards...

L'horizon se dégagerait un peu plus que prévu pour le transport aérien... L'association internationale du secteur (IATA) a en effet revu ses perspectives 2012 en hausse ce jeudi, tablant sur un bénéfice de 6,7 milliards de dollars contre une précédente estimation de 4,1 milliards établie en octobre. L'amélioration devrait se poursuivre l'an prochain, avec un bénéfice attendu à 8,4 milliards de dollars, poursuit l'association. Une grande capacité d'adaptation Dans un environnement économique défavorable, les compagnies aériennes ont su s'adapter. "Historiquement, lorsque la croissance du PIB est inférieur à 2%, le secteur aérien subit des pertes", souligne l'IATA. A cela, il faut ajouter le prix élevé du baril de pétrole, qui s'est établi en moyenne à 109,5 dollars. "Grâce aux plans de restructuration, les compagnies ont su s'adapter (...) leurs flux de trésorerie ont retrouvé des niveaux comparables à 2006, lorsque les prix du pétrole étaient d'environ 45 dollars le baril et que la croissance économique mondiale était de 4%", ajoute l'association. Air France, Iberia ou encore Lufthansa ont du, en effet, passer par d'importants plans de restructuration... Des résultats faibles malgré tout Le bénéfice de 6,7 milliards de dollars attendu pour cette année est tout de même inférieur de 8,8 milliards de dollars à celui enregistré l'an passé. De même, la marge bénéficiaire nette de 1% est bien inférieure à celle de 8,7% nécessaire pour couvrir les coûts. L'année 2013 s'annonce encore difficile, mais la situation devrait s'améliorer légèrement. L'IATA table sur une demande passagers en croissance de 4,5% -contre 5,3% prévus pour 2012 - alors que celle du fret devrait progresser de 1,4%, insuffisant pour compenser le recul de 2% attendu cette année. Du côté du carburant, l'association pense que les prix devraient se modérer, autour de 104 dollars le baril.