Kem One en cessation de paiement

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avec AFP , modifié à
1.300 salariés de la région lyonnaise et Paca sont menacés par le redressement du chimiste.

Huit mois après sa création, le groupe chimique Kem One a annoncé lundi aux représentants du personnel qu'il présenterait au tribunal de commerce une demande de cessation de paiement, ouvrant la voie à une procédure de redressement judiciaire mettant en cause l'avenir de quelque 1.300 salariés. Le groupe, spécialisé dans le PVC, va déposer mardi matin sa demande devant le tribunal de commerce de Lyon, et une audience aura lieu très prochainement, ont indiqué les syndicats et la direction à l'issue d'un comité central d'entreprise extraordinaire à Lyon qui s'est tenu sans la présence du PDG Gary Klesch.

La direction a indiqué qu'elle n'entendait faire aucun commentaire avant le jugement du tribunal. Des assemblées générales du personnel sont prévues dès mardi sur les sites du groupe à Saint-Fons (Rhône) et à Lavera (Bouches-du-Rhône), ont indiqué les syndicats CGT et FO. A Lavera, des salariés, réunis dès la matinée de lundi dans l'attente de l'issue du CCE, ont brûlé des palettes et des pneus devant l'entrée principale du site.

Kem One est né de la cession en 2012 des activités vinyliques du chimiste Arkema au financier américain Gary Klesch. Cette société emploie 1.800 personnes en France, réparties sur plusieurs sites de la région lyonnaise et de Provence-Alpes-Côte d'Azur.