Immobilier : les prix se maintiennent à un niveau élevé à Paris

  • Copié
www.boursier.com , modifié à
Les prix dans l'ancien à Paris restent en effet perchés à plus de 8 200 euros le mètre carré en moyenne

Les notaires de Paris-Ile-de-France observent dans leur dernière étude de conjoncture "un nombre de ventes limité et des prix stabilisés à un haut niveau". Les prix de l'immobilier ancien à Paris restent en effet perchés à plus de 8 200 euros le mètre carré en moyenne, sans véritablement s'éloigner des plus hauts enregistrés en ao�"t 2012 autour de 8 460 euros. D'après les indicateurs avancés des notaires issus des promesses de vente, les prix au mètre carré resteraient proches de 8.250 euros à Paris jusqu'à la fin de l'été et autour de 5 300 euros dans les Hauts-de-Seine, département qui n'a quasiment pas connu de baisse de prix sur les douze derniers mois. MeilleursAgents anticipe une basse des prix au deuxième semestre Dans le même ordre de grandeur, le dernier baromètre calculé sur la base des promesses de vente signées par les agences immobilières partenaires de MeilleursAgents.com faisait apparaître début juillet un prix moyen de 8.342 euros le mètre carré à Paris, avec des écarts allant de 5 719 euros dans les zones les plus abordables à 13 702 euros dans les quartiers les  plus prestigieux. MeilleursAgents garde cependant le scénario d'une baisse des prix parisiens pouvant aller jusqu'à -5% cette année, celle-ci se concentrant donc au deuxième semestre. En attendant, MeilleursAgents observe que les produits de qualité moyenne ou médiocre et les biens proposés à des prix trop élevés sont totalement dédaignés et ne reçoivent aucune visite. Nouvelles règles fiscales La nouvelle réforme de la fiscalité des plus-values immobilièresattendue en septembre 2013 et la mise en place d'un abattement exceptionnel de 25% jusqu'à la fin 2014 auront bien s�"r des conséquences sur le niveau des transactions des prochains mois, de même que la perspective d'une augmentation des droits de mutation en 2014. Les notaires de Paris estiment que cela pourrait entraîner une activité plus soutenue au dernier trimestre 2013 mais ils rappellent que la modification fréquente des règles fiscales ne facilite pas la décision d'achat ou de vente des ménages, ni la lecture des chiffres de l'immobilier, créant notamment alternativement des périodes de moindre activité et d'attentisme, et d'autres d'accélération du nombre de ventes...