HP préférerait se séparer de sa branche "ordinateurs personnels" et étudierait pour le moment les conséquences qu'aurait cette action sur l'ensemble de son activité. Un spin-off de la branche "Groupe Personal Systems" (PSG) apportera la "meilleure valeur" pour les actionnaires de Hewlett-Packard en matière de fiscalité et pour d'autres raisons, a ainsi affirmé à Reuters, Todd Bradley, en charge du PSG. "Une société autonome peut et fait ce qui est le plus nécessaire pour générer de la valeur pour les actionnaires et les partenaires", a-t-il ajouté. HP a créé la surprise sur les marchés il y a quinze jours, en annonçant qu'il envisageait de se séparer de son activité PC, dans le cadre d'une série de mesures destinées à sortir du marché de la grande consommation. Quoiqu'il en soit, le patron de la division PSG de HP a indiqué que la branche conserverait sa place de premier fabricant mondial de PC, même en cas de scission. La société a souffert ces derniers mois sur le marché des PC, une activité à hauts revenus mais à faible marge, alors que le développement des tablettes tactiles a eu tendance à éloigner les consommateurs du marché traditionnel des PC. Le Conseil d'administration de HP se réunira en décembre pour décider de la conduite à tenir avec l'activité PC, bien que des salariés de l'entreprise estiment déjà que la solution choisie sera une scission.