Grenelle de l'environnement : la gauche verte... de rage

  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le Parti socialiste affirme qu'il "reste dubitatif sur la volonté réelle du Président de la République et de sa majorité d'aller jusqu'au bout de l'ensemble des annonces" faites à l'issue du Grenelle de l'environnement. La gauche trouve également rageant de voir Nicolas Sarkozy félicité par le nouveau prix Nobel de la Paix, Al Gore.

Rageant... C'est le mot qui revient hors micro à gauche. Rageant de voir Nicolas Sarkozy avancer sur l'écologie et félicité par Al Gore. Compliqué également... Compliqué de critiquer des mesures proposées par Ségolène Royal durant la campagne présidentielle. Le Parti socialiste se montre donc prudent. Il a affirmé jeudi qu'il "restait dubitatif sur la volonté réelle du Président de la République et de sa majorité d'aller jusqu'au bout de l'ensemble des annonces" faites à l'issue du Grenelle de l'environnement. "La vraie question qui nous est posée maintenant, c'est celle de la mise en oeuvre et des moyens financiers qui vont être dégagés."

Même tonalité du côté de Ségolène Royal... L'ex-candidate du PS à la Présidentielle a affirmé jeudi qu'elle "attendait désormais, comme les Français et les participants au Grenelle de l'environnement, que les annonces faites se traduisent par des actes". Observant "que plusieurs annonces de décisions faites à l'issue du Grenelle de l'environnement sont la reprise de propositions - contestées à l'époque - qu'elle avait faites pendant la campagne présidentielle: gel des OGM, du nombre de centrales nucléaires, plan d'économies d'énergie dans les bâtiments", elle affirme qu'elle "ne peut que s'en féliciter". De même, elle "note avec satisfaction que le processus mené par Jean-Louis Borloo pour aboutir aux annonces faites, est ni plus ni moins une démarche participative".