Goodyear: Hollande espère un nouveau dialogue

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avec Reuters

François Hollande a souhaité vendredi qu'un compromis dans l'esprit des accords de sécurisation de l'emploi prévus par l'accord patronat-syndicats de janvier puisse être trouvé pour l'usine Goodyear d'Amiens-Nord, dont les 1.173 emplois sont menacés.

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Interrogé sur sa promesse de loi contre les licenciements boursiers faite lors d'une visite sur ce site en octobre 2011, lors de la campagne de la primaire PS pour la présidentielle, le chef de l'Etat a répondu : "Il s'agit non pas de règles législatives mais de négociations. Nous devons faire en sorte que les partenaires sociaux puissent se retrouver avec les employeurs pour donner un avenir à Goodyear."

François Hollande, qui s'exprimait lors d'un déplacement dans le Val-d'Oise, a déploré que des "occasions ont été perdues dans les derniers mois" à l'usine d'Amiens, dont la fermeture vient d'être annoncée. "Il y a encore une possibilité, je l'espère. Nous la cherchons avec le ministre (du Redressement productif Arnaud) Montebourg, nous devons ramener tous les partenaires autour de la table", a-t-il dit.

"Il faut qu'il y ait, dans l'esprit de ce qui été fait par les partenaires sociaux, dans ce que l'on appelle les accords de sécurisation de l'emploi, une traduction pour le site de Goodyear", a encore indiqué le chef de l'Etat.

L'accord conclu le 11 janvier par le patronat et trois syndicats prévoit la possibilité, dans les entreprises confrontées à des difficultés conjoncturelles, de négocier une baisse de la durée du travail et des salaires en échange d'un maintien des effectifs. 

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