General Electric va tailler dans ses effectifs en France... Le groupe a annoncé jeudi son intention de supprimer 200 postes d'ingénieurs et de cadres dans son activité de turbines à gaz dans l'hexagone. Quatre-vingt-cinq des salariés concernés sont employés en sous-traitance, d'après une source syndicale interrogée par l'agence Reuters. La direction a révélé lors d'un comité d'entreprise extraordinaire à Belfort un plan de départs volontaires, assorti d'un plan de sauvegarde de l'emploi qui touchera les sites de Belfort et Bourgogne, dans le Territoire de Belfort, ainsi que celui de Chonas dans l'Isère. Baisse de l'activité La baisse du chiffre d'affaires de l'entreprise américaine, liée au ralentissement de l'activité économique mondiale, explique cette décision, a précisé à Reuters un élu de CFE-CGC. "On espère regarnir le carnet de commande en fin d'année", a-t-il dit. L'activité "Turbine à gaz" de General Electric emploie près de2.000 personnes en France. La direction n'a pas souhaité communiquer sur le sujet. Les salariés devraient apprendre début mars avec plus de précision le nombre de postes supprimés sur chaque site.