GDF-Suez :cession de titres "pas d'actualité"

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avec Reuters

Arnaud Montebourg a déclaré mardi qu'une vente de titres du groupe GDF-Suez par l'Etat n'était pas à l'ordre du jour, revenant ainsi sur ses propos tenus ce week-end qui laissaient penser qu'une telle opération était envisagée. Prié de dire si une éventuelle cession de titres GDF avait été évoquée lors d'une rencontre mardi à Bercy avec le PDG du groupe, Gérard Mestrallet, il a répondu à Reuters :

"Nous n'avons pas parlé de ça, parce que cela ne se pose pas. Ce n'est pas à l'ordre du jour." "Je n'ai jamais émis cette idée, c'est un exemple pris au hasard et je le regrette, c'était totalement fortuit", a-t-il ajouté, en marge d'une conférence sur l'Industrie à Paris. Le ministre du Redressement productif avait déclaré dimanche que le gouvernement réfléchissait à des cessions de participations d'entreprises dont l'Etat est actionnaire, tout en excluant de les privatiser.

"Dans certaines entreprises, on a par exemple 36% de participation. On peut passer à 33%, qu'est ce que ça change ?", avait dit le ministre du Redressement productif sur France 5. Il avait évoqué aussi des groupes dont l'Etat détient "85% du capital". Même s'il ne les a pas nommés, "pour ne pas provoquer des réactions inutiles sur les marchés boursiers", il semblait faire allusion à EDF et GDF Suez, dont l'Etat français détient respectivement près de 85% et 36% du capital.

La réunion mardi à Bercy avec le PDG de GDF-Suez s'inscrivait dans le cadre des "revues stratégiques" réalisées par le ministère pour toutes les entreprises dans lesquelles l'Etat détient une participation, a précisé Arnaud Montebourg.