Fusions-acquisitions: les groupes français privilégient les cibles hexagonales

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www.boursier.com , modifié à
Les acquisitions réalisées par des groupes français au sein de l'Hexagone représentent 66% des opérations...

Les fusions-acquisitions ont connu une lente reprise en France au cours des deux dernières années. Le cabinet PwC en a recensé 771 en 2013, 794 en 2012 après avoir atteint un point bas entre 2009 et 2011. Il s'agit en grande partie d'opérations ciblées. Le choix français L'étude montre que les acquisitions réalisées par des groupes français au sein de l'Hexagone représentent 66% des opérations sur la période 2009-2013, "ce qui témoigne de leur volonté de profiter d'abord des opportunités d'acquisition dans leur marché domestique". Les stratégies peuvent être diverses. Dans le cas de L'Oréal qui a racheté Cadum en 2012 au fonds britannique Milestone , il s'agissait de trouver de nouveaux relais de croissance. En revanche, l'acquisition de 50% de Monoprix par Casino l'été dernier doit permettre à l'enseigne de maintenir sa position de leader. Enfin, la revente des activités françaises de LVL Médical en ao�"t 2012 a permis à Air Liquide d'atteindre une taille critique. Poursuite de la reprise des acquisitions Hors France, les groupes bleu-blanc-rouge privilégient l'Europe pour les fusions acquisitions. En effet, elle représente 58% des opérations réalisées à l'étranger, à commencer par le Royaume-Uni (24%), l'Allemagne (17%) et la Belgique (11%). Enfin hors Vieux continent, les groupes français se tournent vers les Etats-Unis, devant les BRICS (Brésil, Inde, Chine, Russie, Afrique du Sud) où 52 opérations ont été réalisées en 2012-2013. Cette tendance devrait se poursuivre cette année, les groupes français privilégiant les marchés développés. Enfin, PwC anticipe une augmentation de la taille moyenne des cibles, alors que leur chiffre d'affaires était globalement inférieur à 50 millions d'euros au cours de ces dernières années.