Freescale : fermeture d'ici 2011 d'une unité de 800 employés à Toulouse

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Dans le cadre d'un programme de mais à l'arrêt de ses unités de production de puces électronique, le fabricant américain de composants électroniques, Freescale, compte fermer son site de Toulouse, d'ici fin 2011. Près de 800 emplois sont menacés.

Dans le cadre d'un programme de mise à l'arrêt de ses unités de production les moins modernes, le fabricant américain de composants électroniques Freescale a annoncé mercredi son intention de fermer d'ici la fin 2011 son usine française de Toulouse. 1.900 personnes y travaillent dont 700 cadres et ingénieurs. Près de 800 emplois seraient menacés.

"La société a débuté une consultation formelle des employés sur le site de Toulouse" en vue d'une fermeture, a-t-elle indiqué dans un communiqué publié sur son site internet. "C'est un coup de massue pour le personnel, qui est surpris, il n'y a pas encore de mobilisation syndicale, c'est trop tôt, on attend l'ouverture de négociations avec la direction", a ajouté Jean-Pierre Meerts. La direction se veut rassurante : "Pour les 800 salariés impliqués dans la fabrication de puces nous trouverons une solution pour chacun. Nous avons trois ans pour travailler à la reconversion du site".

Cette décision s'inscrit dans le cadre d'une restructuration prévoyant la suppression des sites produisant des tranches de silicium de 150 millimètres de diamètre, jugés trop peu économiques à fabriquer. Un autre site, situé à Sendai au nord du Japon, est également promis à l'arrêt.

Freescale estime que la fermeture des deux sites devrait lui coûter 200 millions de dollars. Le groupe en attend des économies annuelles évaluées autour de 100 millions de dollars. D'autres mesures de restructuration sont également engagées, comme la sortie du marché des composants pour téléphones portables et une réorganisation de la recherche-développement.

 



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