Ernest-Antoine Seillière visé par le fisc

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avec AFP

Le baron Ernest-Antoine Seillière et onze autres dirigeants ou ex-dirigeants du groupe Wendel sont visés par un redressement suite à la vente d'Editis en 2008, deuxième groupe d'édition française, a affirmé samedi Le point.

Selon l'hebdomadaire, environ 10% de la plus-value réalisée par Wendel a été distribuée aux dirigeants au titre de l'intéressement, ce qui représente 30 millions d'euros et pour les experts de Bercy il ne s'agit pas de plus-values mais de salaires.

Un tiers de cette plus-value est revenu à Ernest-Antoine Seillière, président du conseil de surveillance, et à Jean-Bernard Lafonta, qui était alors président du directoire, affirme le journal.

Dans ce dossier, Bercy évoquerait la "mauvaise foi", qui entraîne des pénalités de 40%, selon Le Point qui précise que Wendel a refusé de commenter ces informations.

La société d'investissement Wendel avait finalisé mi-2008 la cession à l'espagnol Planeta du numéro deux français de l'édition, Editis, valorisé à 1,026 milliard d'euros.