Emploi des jeunes : les propositions pour sortir de la crise

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Plusieurs propositions ont été élaborées par les syndicats, organisations, partis ou patronat pour répondre au nombre croissant de jeunes mis au chômage par la crise. Vendredi, ce sera au tour de l’Elysée de faire la présentation de son "plan d'urgence".

La crise a fait de nombreuses victimes parmi les jeunes. La conséquence directe est leur augmentation parmi les rangs des chômeurs. Pour réduire les dégâts, toutes sortes de propositions ont vu le jour.

Un "réinvestissement fort" des pouvoirs publics. C’est une des 10 mesures proposées par la CFDT aux Missions locales qui s'occupent des jeunes déscolarisés et n'ont qu'un conseiller pour 166 jeunes. Elle a aussi suggéré d'abaisser le coût du contrat de professionnalisation pour l'aligner sur l'apprentissage, et recommandé "le déploiement rapide d'un contingent important d'emplois aidés" dans "des secteurs porteurs".

Un service de l'orientation tout au long de la vie serait nécessaire selon la CFDT qui est aussi favorable à un "revenu jeune actif" octroyant un complément de revenu aux jeunes salariés enchaînant les contrats courts.

La CGPME et le Medef sont aussi d'avis que la dernière année d'études, y compris à l'université, soit effectuée en alternance (soit en stage de plus de deux mois, soit en contrat d'apprentissage/professionnalisation).

Le Medef souhaite également le développement du tutorat dans les entreprises, et est désormais prêt à envisager une gratification pour les stages de 2 mois, au lieu de plus de 3 mois consécutifs comme concédé et stipulé dans un décret en 2008. Actuellement, les droits à indemnisation des jeunes sont souvent inférieurs à ceux des salariés en CDI licenciés et s'épuisent rapidement, car ils occupent des contrats courts.