EADS pour modifier l'actionnariat des Etats

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avec agences

Le patron d'EADS, Louis Gallois, a préconisé dimanche une modification de l'actionnariat du groupe aéronautique européen qui permettrait à la France et l'Allemagne de renoncer à leurs actions de contrôle.

Le gouvernement allemand et le groupe Daimler ont annoncé jeudi un accord compliqué qui permettra au constructeur automobile de réduire sa part dans le capital d'EADS sans compromettre la parité franco-allemande.

Louis Gallois a estimé que cet accord, présenté par Berlin comme temporaire, mettait "fin à l'incertitude" après des mois de recherche d'actionnaires privés. Mais "pour le long terme, le management d'EADS a proposé une évolution de l'actionnariat qui permettrait d'assurer l'équilibre franco-allemand (...) sans qu'on ait besoin d'action de contrôle", a-t-il déclaré à quelques journalistes. Cette évolution, possible en droit des Pays-Bas où EADS est enregistré, ferait des Etats "des actionnaires comme les autres, libres de quitter le capital ou d'y rester", a expliqué le président exécutif du groupe.