Doux se penche sur une douzaine d'offres de reprise

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www.boursier.com , modifié à
Selon les syndicats, entre 1.700 et 2.000 emplois seraient supprimés dans le cadre des offres de reprise de l'ex-numéro un européen de la volaille...

Plus d'une dizaine de candidats se sont fait connaître... Un comité central d'entreprise se tient ce mardi au siège du groupe à Châteaulin, dans le Finistère; pour examiner les offres de reprise et les plans sociaux proposés pour sauver le volailler placé en redressement judiciaire. Selon les syndicats, entre 1.700 et 2.000 emplois seraient supprimés dans le cadre des offres de reprise de l'ex-numéro un européen de la volaille. "L'entreprise compte actuellement 3 400 salariés. Et ce chiffre ne tient pas compte des 500 intérimaires dont le sort reste menacé", précise le quotidien 'Ouest France', précisant que les candidats ont jusqu'au 25 juillet pour améliorer leur offre. Une douzaine de candidats, comme les sociétés LDC,Tilly-Sabco, Duc, Glon-Sanders ou les coopératives Terrena et Triskalia, ont présenté des offres individuelles. D'autres ont choisi de se regrouper pour faire une offre "coordonnée" sous l'égide de Sofiprotéol, qui est un organisme financier dans le secteur des huiles et protéines végétales. Le PDG du groupe, Charles Doux, et son fils Jean-Charles Doux, qui est le directeur général de la société, ont de leur côté proposé aux éleveurs de rentrer dans le capital du groupe dans le cadre d'un plan de continuation. A la clef pour eux, le paiement de 50% de leurs arriérés au 30 septembre au plus tard. Cette solution ne pourra être réellement mise sur la table que si le tribunal de commerce de Quimper, qui examinera le 27 juillet les offres de reprises, décidait une poursuite de la période d'observation. Le plan proposé par le dirigeant ne pourra en effet être présenté qu'à partir du 15 octobre, "pour des raisons techniques", selon le PDG...