Doux : cinq sites partiellement repris

Le jugement du tribunal de commerce de Quimper pourrait permettre de sauver quelque 700 emplois sur un total de près de 1.700 après le placement en liquidation judiciaire du groupe Doux le 1er aout dernier.
Le jugement du tribunal de commerce de Quimper pourrait permettre de sauver quelque 700 emplois sur un total de près de 1.700 après le placement en liquidation judiciaire du groupe Doux le 1er aout dernier. © MAX PPP
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Frédéric Frangeul avec AFP , modifié à
Ce jugement du tribunal de commerce de Quimper pourrait permettre de sauver 700 emplois.

Le tribunal de commerce de Quimper a tranché. Il a validé lundi les offres de reprise partielle de cinq sites sur les huit du pôle frais du groupe volailler Doux. Ce jugement pourrait permettre de sauver quelque 700 emplois sur un total de près de 1.700 après le placement en liquidation judiciaire du groupe Doux le 1er août dernier.

Trois sites sans offre

Le tribunal de commerce a choisi de valider les offres de reprise partielle concernant les sites de Blancafort, dans le Cher, Boynes, dans le Loiret, Laval, en Mayenne ainsi que Sérent et Pleucadeuc dans le Morbihan. Aucune offre de reprise n’a en revanche été faire pour les trois autres sites du groupe, à savoir Graincourt, dans le Pas-de-Calais, La Vraie-Croix, dans le Morbihan et Le Pontet, dans le Vaucluse.

"Je pense que je suis plus déçu que content, même si les sites sont tous repris à part ceux qui ont été liquidés dernièrement", a commenté Jean-Luc Guillard, responsable syndical central CFDT Doux. "Ce n'est pas une satisfaction d'annoncer qu'il y a plus de 1.000 licenciements, surtout dans une entreprise comme la nôtre qui avait du potentiel pour préserver tous les emplois. On a laissé l'entreprise à la dérive et c'est les salariés qui paient les pots cassés. Je ne suis pas du tout content", a-t-il lancé à l'issue du jugement.

Lors de l’étude l’examen des offres mercredi dernier, Charles Doux, le patron fondateur de l’entreprise avait été pris à partie par des salariés en colère. Il avait même été la cible de jets d’œufs de salariés disant leur écoeurement.