C’était la semaine dernière, sur une zone mouvante de la plage de Saint-Michel-en-Grève, dans les Côtes d’Armor : un cheval décédait "dans la minute", après s'être enlisé dans une zone fortement touchée par les algues vertes.
Coupable tout désigné ? Le dégagement d'hydrogène sulfuré que peuvent produire des accumulations d'algues vertes en décomposition, affirment le médecin qui a soigné le cavalier, un vétérinaire de 27 ans, et les associations de protection de l'environnement.
"Ce poison brutal […] est à l'origine d'accidents dans des fosses à vidange ou à lisier," soit des lieux confinés, souligne le médecin, Pierre Philippe.
Des cas de même nature se sont produits dans le passé, affirme-t-il : un employé d'une société de ramassage d'algues vertes "tombé dans un coma brutal" il y a 10 ans, et la mort de deux chiens l'an dernier sur une plage.
Le phénomène des "algues vertes" est lié au rejet de nitrates dans l'eau par l'agriculture intensive. Il a été accusé régulièrement de présenter des risques pour la santé, sans qu'aucune preuve n'ait pour l'instant été apportée.