Tempêtes, cyclones, inondations, sécheresses... Le réchauffement climatique a eu l'an dernier de sévères répercussions sur l'ensemble du globe, souligne l'Organisation mondiale météorologique dans une déclaration publiée ce lundi. L'année 2013 se classe ainsi au sixième rang des plus chaudes, ex-aequo avec 2007, depuis que les observations météorologiques à l'échelle du globe existent, soit depuis 1850. L'OMM ajoute que le XXIe siècle compte déjà 13 des 14 années les plus "br�"lantes" jamais observées, et chacune des trois dernières décennies s'est révélée plus chaude que la précédente, la décennie 2001-2010 battant tous les records"... Forte concentration des gaz à effets de serre Sans surprise l'OMM indique que ce réchauffement est provoqué par l'augmentation des concentrations dans l'atmosphère des gaz à effets de serre émis par les activités humaines. L'organisation indique que, si les données 2013 du programme de la veille de l'atmosphère n'ont pas encore été traitées, celles de 2012 indiquent que les niveaux de CO2, de méthane (CH4) et de protoxyde d'azote (N2O) ont atteint de nouveaux pics. Or, "plus de 90% de la chaleur piégée par les gaz à effet de serre est stockée dans les océans", s'est alarmé le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud. Même si d'importants efforts ont été réalisés, l'Organisation appelle les Etats à mettre l'accent sur la prévention des risques et à renforcer les systèmes d'alerte précoces. Il convient aussi de "privilégier une approche multidanger de la réduction des risques de catastrophes", ajoute Michel Jarraud.